L’alcool est réputé pour avoir de nombreux effets négatifs, tant au niveau hépatique que cérébral.

L’été apporte son lot d’apéritifs et de repas conviviaux, et il y a des chances que parfois qu’il y ait quelques abus avec des réveils désagréables.  

Cette sensation est généralement causée par la déshydratation et le travail intense que le foie doit fournir pour métaboliser l’alcool. Ce dont nous oublions souvent de parler, ce sont les effets de l’alcool sur les bactéries intestinales.

De nouvelles approches pour explorer le microbiote intestinal, en particulier les tests respiratoires, ont permis d’observer des modifications du microbiote (dysbiose) lors d’expositions chroniques et de consommation d’alcool qui ont des taux plus élevés de stress oxydatif induit par l’alcool et la dysbiose ; cela peut entraîner une inflammation du tractus gastro-intestinal et un syndrome de l’intestin perméable.

La dysbiose microbienne liée à l’alcool peut avoir également des effets sur le cerveau, notamment à travers l’axe microbiote-intestin-cerveau.

L’environnement inflammatoire dans l’intestin peut jouer un rôle dans l’apparition de symptômes psychiatriques liés à la dépendance. Ainsi, le microbiote est en partie responsable de l’addiction à l’alcool.

 L’alcool a un effet sur le microbiote, et même s’il peut être bénéfique pour l’organisme grâce aux polyphénols du vin, il est fondamentalement néfaste en excès et de manière régulière car il provoque une dysbiose. Une consommation limitée et modérée d’alcool évite la dysbiose.

Il est difficile d’imaginer que la consommation occasionnelle puisse avoir un impact aussi important sur le microbiote intestinal. Bien que vous ne vous considériez peut-être pas comme un alcoolique, vous devez savoir que, par définition, toute personne qui boit plus de quatre verres à la fois dans une soirée entre dans cette catégorie.

Préparer son système immunitaire en vue de la consommation d’alcool

Une dose quotidienne de probiotiques de haute qualité comme Floracare XL est un excellent moyen de maintenir la santé digestive et de maintenir une flore intestinale diversifiée qui peut aider à rétablir l’équilibre lorsque vous avez consommé de l’alcool.

La vitamine C est un puissant antioxydant qui, en plus de ses effets protecteurs sur le foie, est un allié de notre système immunitaire. Boire de l’alcool épuise les réserves de vitamine C, il est donc préférable de prendre de la vitamine C avant et après avoir bu de l’alcool.

L’alcool est une substance qui est facilement absorbée dans tout le tube digestif. La quantité de nourriture présente dans le corps détermine la rapidité avec laquelle ce phénomène se produit. Pour ralentir l’absorption de l’alcool, évitez de boire à jeun. Au lieu de cela, remplissez votre assiette d’aliments contenant des glucides à digestion lente, tels que des légumes, des patates douces, du riz brun et le meilleure pain au levain avec une farine de variété ancienne de blé dur de Sicile pour éviter une absorption trop rapide.

Pour découvrir ce que cache votre microbiote

 

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Marie-Laure Nageleisen